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ICPABLOG

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17 janvier 2008

pensée du jour

Quand on vous annonce qu'un examen de santé donne de mauvais résultats et qu'il fallait refaire des analyses car il y a suspiscion de cancer, on perd tout raisonnement et on refuse la fatalité.
Pourtant, aucune arme ne pourra nous défendre. On est alors tenté d'ignorer cet avertissement. On a même une envie de croire que l'ignorance pourrait être la solution pour régler le problème. Mais cette solution n'est que façon de reculer pour mieux sauter. Et quelle vie que celle qui se cache aux vérités toutes simple de la nature. Alors on assume. On confirme le rendez-vous avec la certirtude du couperet qui donnera le top départ du début de la fin.
On accepte au fond de soi même l'idée de fin de quelque chose et peut-être le début d'une autre. On se dit que tout cela est, somme toute, tout à fait naturel. Rien d'extraordinaire que la maladie ou la mort. Ces deux aspects sont aussi universels que la vie elle même.
Alors pourquoi se faire tellement de soucis, pourquoi se braquer en recherchant des solutions qui permettraient d'éviter la collision. En fin de compte, le problème n'existe que dans notre esprit. On se forge des idées véhiculées par nos souvenirs culturels qui n'accepte que le bonheur comme base de vie.
Les épreuves n'ont plus aucune valeur positive et ne représentent qu'un aspect que nous devons éviter ou rejetter.
A force de chercher l'idéal et la perfection, nous avons oublié que la sagesse et l'intelligence se forgent à travers nos épreuves. Elle doivent nous grandir et nous apporter la preuve de notre amour des autres. Baser sa vie sur la recherche du bonheur est illusoire et irréalisable. Nous sommes un esprit dans une machine hyper sophistiquée. Nous savons tous qu'un jour, cette machine sera cassée. Finie.
Pourtant nous continuons à vivre comme si nous étions immortel.

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14 janvier 2008

L'impermanance de la vie

L’impermanence est une notion toute relative quand tout va bien. On veut bien comprendre que le soleil se lève avant de se coucher, que tout va vers sa fin sans aucune pause possible.

Mais cette notion d’impermanence prend toute sa valeur le jour où la maladie vient frapper à notre porte.

Quand l’esprit prend conscience d’une fin qui pourrait être très proche. A ce moment là, l’impermanence prend une autre dimension. En fin de compte, elle prend alors, sa vrai dimension dans notre vie. Tout passe, tout va vers sa fin, et rien, ni personne ne peut entraver sa marche.

12 janvier 2008

L'esprit

L'esprit est quand même quelque chose d'incroyable. Regardons une simple fleur et le voilà à désigner sa couleur, sa taille, son état et puis, il gambade à travers les méandres de notre savoir pour retrouver son nom. Si notre savoir est riche, il retrouve le nom et on peut classer cette vision dans nos cases  ''moments bucoliques''.
Si l'esprit cherche sans trouver, il va nous coller une idée sur le bout de la langue, histoire de rester maître de la situation et il va continuer à chercher en y rajoutant une touche de nervosité. Et si au bout d'un moment il ne trouve pas, il passe à autre chose. Il va alors chercher quelque chose de connu, histoire de montrer son savoir et aussi, pour faire oublier son ignorance d'avant.
Au fil du temps, il est devenu le maitre du jeu. Là, il deviendra moqueur. Comment devenir maitre d'un maitre ? L'être est un corps et un esprit. Point.
Ceci est vrai. Le problème est que nous avons appris à notre esprit le jeu de l'illusion. Au début, c'est un jeu qui semble enrichir notre conscience. Mais il devient rapidement autre chose. Une vie en-dehors de la vie.
Exemple : Nous nous promenons dans la rue. Il fait soleil, une légère brise nous caresse le visage et tout semble pour le mieux dans le meilleur des mondes. L'esprit va  se focaliser sur ces images bienfaisante et  nous  inviter à un voyage  bucolique.
En face de nous, un jeune arabe, ou un tatoué, un punk, un rappeur, .... Là, l'esprit va rechercher une correspondance dans sa fabuleuse médiathèque. Il va balayer les derniers journaux télévisés, les dernières nouvelles, les blagues macabres qu'il a entendu, les potins et autre légende et va nous forger une idée sur ce personnage. Si cette image correspond à un fait divers qui s'est passé à l'autre bout de la planète, Il va supprimer la notion de distance et va juste garder la correspondance physique. Puis, il va essayer de se protéger comme la nature lui a si bien appris, en faisant surgir la notion de peur. Cette peur qui, chez les premiers hommes était un moyen de défense fasse à la sauvagerie de son environnement.
Et voilà, un jeune arabe, ou turque, ou marocain, qui profite comme moi de cette belle journée ensoleillée à faire une petite balade et qui, sans en avoir conscience, vient de se faire une sorte d'ennemi. Car en assimilant cette peur à cet homme, on le rend coupable de notre mal être, de notre sensation d'insécurité et de ce fait, on cherchera par tous les moyens de le faire disparaitre de notre environnement.

Et voilà. L'esprit nous aura guidé par rapport à une illusion issue d'une vision du passé qui n'était plus dans son contexte.
Et nous, on l'accepte comme un vérité. Aujourd'hui, nous vivons à travers ces illusions sans nous en rendre compte.
Nous n'avons plus aucune vision du présent tel qu'il est réellement. Incroyable.


12 janvier 2008

Vide

Je désirais depuis toujours vivre sans peur et sans angoisse. J'en avait fait le sens de ma vie. Mais rien n'y faisait. Dès mon réveil ,les soucis s'accumulaient. Le chat avait encore rapporté les restes d'une souris. Et qui devait nettoyer ces viscères avant d'aller au boulot ? Je vous le donne en mille. A force de solder ces petites urgences, me voilà à nouveau en retard à mon boulot. Demain je me lève dix minutes plus tôt. Juré. Et pour être sûr d'être moins fatigué, j'irai une heure plus tôt au lit.

Mais en attendant, Sur la route à écouter une station radio qui se présente comme la plus sympa le matin, j'imagine déjà mon rendez-vous avec le directeur. Il aura surement une critique à formuler à propos d'une faute d'orthographe relevée dans le mail de hier. Ou pire, un dossier hors sujet et une preuve de mon incompétence.

Je continue mes errances à rechercher les futures causes de mon désarroi. A force de chercher, on trouve les pires futurs. alors, de temps en temps, on en a marre. Tout simplement.

Et puis, un jour, on se retrouve à se demander si tout cela est vraiment notre vie. Après le travail, quand le temps nous laisse en paix, on lit des histoires, on regarde la télé en jalousant ces pauvres riches qui ont tellement de soucis pour exister. On en vient à vouloir leur ressembler. On se lance dans les jeux de hasard pour, enfin, devenir  riche, claquer son argent à Ibisa ou dans une boite à la mode sur les Champs Elysées.
On les voit divorcer, boire, se droguer, flamber, et cette déchéance nous apporte une sorte de bonheur. Voir leur souffrance nous apporte la preuve du vide de nos vie. Mais qu'importe, on en redemande. On en vient à vivre une vie par procuration.

Aujourd'hui, j'en arrive à me demander ou j'arrêterai. Que dois-je faire ? Changer de religion, de télévision, de femme ? Tout lâcher et recommencer la construction d'un nouveau  chateau en Espagne ? Faire ma révolution ?

Foutaise. Une révolution en astronomie est juste un mouvement circulaire complet. Autant dire, de la distance pour revenir au même point !

Que faire alors ?

11 janvier 2008

Impermanence

J'apprends avec stupeur l'existence de l'impermanence. Je connaissais la chanson, mais je ne retenais que la mélodie.
Je découvre que tout va vers sa propre mort. Qu'importe nos ruses, nos manèges. Demain, tout sera fini.
Cela semble si évident et pourtant. Je n'avais pas envie de parler de mort. On laisse cela aux enterrements, à la religion.
Et pour être sûr que tout cela ne gâche pas mes journées, je bossais, je bougeais, je trépignais. Et puis, j'ai décidé de m'arrêter. De m'assoir. D'y réfléchir. Toute cette poussière qui danse dans ce rayon de soleil, ce n'est que l'image même du temps et des choses qui passent. Le temps que nous passons à prévoir, planifier, espérer, n'est qu'une illusion. Rien n'a de réalité propre. si vous lisez ces mots, il appartiennent déjà au passé. L'avenir se trouve juste entre ce passé et l'instant fugace de la découverte du prochain mot. Entre les deux, un temps infiniment petit qu'on appelle le présent. Et se présent, on ne le vit même pas. Car le vivre c'est accepter de mourir. Alors on se gave de souvenir. On regarde l'autre avec un jugement pêché dans le souvenir d'un article de journal ou d'une émission macabre à la télé. On oubli de regarder avec un regard neuf chaque instant de notre vie. On  réecoute les jugement passés des autres et on les colle sur les personnes que nous croisons en imaginant un monde qui n'était qu'un moment de vie et qui devient notre propre réalité.   On passe ainsi sa vie dans un mensonge perpétuel qu'on n'arrive même plus à reconnaitre comme tel.
La pureté du présent n'existe plus. L'illusion est complète jusqu'au jour de notre mort. Et là, on découvrira que l'on a oublié de vivre.

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16 octobre 2006

angoisse

Ne pas avoir d’existence ambitieuse permet de vivre sans peur. Vivre avec l’esprit ouvert aux autres, au travail, à la nature sans craindre le jugement ou la perte. Craindre de perdre son emploi, sa famille, ses amis, sa maison, donne à l’inconscience cette humeur sécuritaire qui place l’esprit dans un état continuel d’attention, d’angoisse et de dépendance. Combien d’entre nous se sont masturbés durant leur jeunesse avec un sentiment de crainte d’aller en enfer fondée uniquement sur la mémoire de ce qu’on nous avait appris.

Le mal et le bien ont toujours été définis selon des règles toute humaine et pris à la lettre.

La piège est de chercher un moyen de ne plus avoir peur. Pour cela, nous allons créer des parades, croire en un être divin qui nous édicte des règles et que nous respectons à la lettre en espérant vivre heureux si nous ne nous dévions pas du droit chemin des écritures, mettre en place des murs pour s’isoler, se retrancher dans le jeu, l’alcool, le travail, l’apprentissage. On essaye de chercher la perfection autour de nous pour remplir l’esprit de toutes ces choses qu’on doit améliorer et qui nous évite de se confronter à nos peurs. Tous ces trucs, ne servent qu’à cacher un peu nos angoisses. Ils les maintiennent plus discrètes, plus vivables.

Il faut s’ouvrir, accepter notre condition éphémère de mortel. Savoir que rien n’est acquis et rien n’est éternel. Accepter l’erreur et ses conséquences sans se rendre malade. Accepter la futilité de notre existence sans la souiller avec des règles qui de toute façon ne sont que le reflet des angoisses de ceux qui les ont crée

Accepter de perdre tout ce qui nous entoure. Ne pas se cacher derrière des règles, ne pas suivre un chemin. Accepter simplement de vivre chaque moment dans la réalité.

16 octobre 2006

Angoisse

Me voilà assis à mon bureau. Les angoisses me reprennent. Sourdes, stériles, inutiles. Je me prends à me faire du mauvais sang pour une pécadille. Toujours cet esprit qui déforme, qui s'étend. J'ai conscience de cette dilatation qui accentue le malaise.
Pourquoi dois-je toujours me retrancher derrière une quelconque peur pour exister. Depuis des années je suis esclave de ces craintes. Non ! pas esclave, car j'ai conscience de cette inutilité et pourtant, quand tout va bien, il m'arrive de la rechercher dans les limbes de mon coeur et la remonter jusqu'à ma conscience pour souffrir avec discernement.
Je m'affole quand le bonheur est complet. J'ai pris l'habitude de créer un léger tourment  dans les instants les plus heureux. Une sorte de carapace qui limite l'espace entre la joie et la douleur au moment de sa survenue. Cette douce folie ne m'apporte cependant aucun réconfort. Est-ce un mal nécessaire ?

14 octobre 2006

Etre

J'avoue que mes peurs me servent dans ma fureur de vivre. Ce carburant m'oblige à me dépasser pour donner le meilleur de moi-même. Mais à force de rouler pédale au plancher, on use le moteur. Cette évidence n'a pas sa place dans ma vie. J'ai bien envie de dire assez. STOP. CHIOTTE. MERDE.
Mais rien n'y fait. Ma petite personne veut plaire. Dès que quelqu'un pointe son nez, mon sourire vient à la rescousse. Une petit blague s'échappe de mes lèvres.
Je me retrouve dans cet enfer futile qu'est mon âme. Pourquoi ? où est la solution ?
Il n'y a pas de solution. Pas d'objectif à atteindre.
Alors changer ? Impossible. Je peux juste effacer ces couches qui me recouvrent sans autre but.
Car la vie n'a pas de but. La vie ne sert qu'à vivre. A être soi même.
J'ai appris la religion, la culture française, le racisme, le dégoût face à la pauvreté et l'envie face à  la richesse, la fausse culture du respect de la hiérarchie. Non pas respect de l'homme, mais respect en courbant l'échine.  Apprendre au fil des ans à craindre son chef, son directeur, le curé, sa femme ou son mari, les gens plus intelligents, ceux qui ont les places assises et trouver cela normal. Dans la logique des choses.
Aujourd'hui j'en viens à me dégouter devant ma faiblesse. J'en ai marre de ses peurs, de tout perdre parce que je suis trop vieux, dépassé, pas assez réactif, trop con. Marre d'avoir peur d'être au chomage, de ne plus pourvoir subvenir à ma famille, peur de décevoir, de me retrouvé seul, la risée de tout le monde. MARRE. J'ai suivi au pas de canard toute cette procédure à la lettre.
Je vois ces mensonges et pourtant je ne sais pas comment faire. Effacer et recommencer. Formater le disque dur. Et puis...
Remettre un nouveau programme. A quoi bon, tous les programmes se ressemblent. Windows ou lunix, où est la différence. Cela reste des programmes. Alors vivre sans programme. Sans logiciel, sans virus, sans rien.
Impossible ?

14 octobre 2006

Etre

J'avais des grands frères qui m'emmenaient avec eux dans les bars en me protégeant de la violence. Elle venait des fois frapper à ma porte, mais ils étaient toujours là pour ouvrir en premier. Je n'ai jamais été seul en contact direct avec cette violence. Il y avait toujours mon frère qui se trouvait à coté pour intervenir et me défendre.
Cette protection ou je me complaisait eu un effet pervers. J'étais, en somme, sous la protection d'un tier et personne dans mon quartier ou à l'école ne venait me chercher querelle. On me connaissait comme le frère de...
En ce temps là, j'étais plutôt  fier de mon statut et en profitait allègrement en égratinant les plus grands. On devait me prendre pour un petit con sans oser me le dire en face.
Même les copains de mes frères devenaient à leur tour de nouveaux boucliers. Certains appartenaient à la classe gitane ou magrébine et cela me donnait encore plus de fraicheur dans mon arrogance. Quand l'atmosphère chauffait et que je me retrouvais dans des situations de ''raclé en règle'', il y avait toujours quelqu'un dans la salle qui venait et disait :
- Toi le petit blond, t'es pas le frère de ....?
Et moi, tremblant comme une feuille mais avec un regard plein d'assurance je répondait d'une voix neutre mais pleine d'espoir :
- Si.
Et tout ce réglait comme par enchantement.
J'étais une poule mouillé.
Aujourd'hui, adulte, je reste tétanisé devant la violence. Mes frères ainsi que leurs copains ne sont plus là pour me protéger. Tout ce petit monde est devenu  ''vieux''. Mon âge aussi m'a apporté du recul dans la violence mais ce manque de courage continue inlassablement, depuis mon enfance, à se faufiler dans les méandres de mon esprit.
Durant toutes ces années, j'écoutais les exploits de  ces adolescents qui  n'hésitaient à embellir leurs aventures rocambolesques en voyant mes yeux briller. J'enviais tous ces caïds en culotte courte qui se bagarraient le samedi soir avec des montres de violence et venaient le dimanche raconter leur nocturnes ébats. Je me disais alors qu'un jour tout cela finirait très mal et que quelqu'un allait mourir. Car comment devant une telle débauche de violence personne dans le groupe n'avait jamais une pomette éclatée, de lèvre tuméfiée, d'oeil coloré. On me certifiait que l'ennemi, lui était dans un sale état. Peut-être même que l'un ou l'autre devait encore se trouver dan le caniveau à rechercher ses dents de devant en se massant son bras cassé. Moi j'écoutais bien content d'avoir les plus forts dans mon camps.
J'étais jeune, j'étais naïf, j'ai tout cru. Quand des annés plus tard une amorce de cri se faisait entendre, je voyais déjà le sang gicler, les bras voler, les machoires se baisser. Je n'avais plus de mesure et tout était voué à l'extrême. Aujourd'hui, quand deux personnes s'engueulent, j'imagine le pire.
J'ai crée de toute pièce un déroulement de situation qui se conclue toujours par une débauche de violence. Je vis dans un futur imaginaire prisonnier de mes conclusions utopiques.

En fin de compte, je suis quelqu'un de peu de courage. Je n'aborde la réalité qu'à travers un futur imaginaire. Je vie dans le souvenir du passé que je projette dans le futur. J'oublie de vivre dans le présent, voilà mon erreur.

13 octobre 2006

Etre

La peur de décevoir a toujours été le centre de ma vie. Je ne sais pas d'où me vient cette gangrène qui me ronge le coeur. Tous les jours de ma vie, j'ai gardé une petite flamme au fond de mon être, juste sous le plexus, qui me demande de ne pas décevoir. Je me vois enfant, à regarder mes frères et mes soeurs grandir autour de moi. L'école n'est pas un plaisir pour mes frères qui enflamment la colère de ma mère le soir en faisant les devoirs. Je vois ces êtres que j'aime en pleur devant leur cahier remplis de lettres mystérieuses pour leur juvénile intelligence. Ma mère se tourne alors vers moi pour leur montrer l'exemple fait enfant. Je suis trop timide et trop fiers pour me rendre compte du piège que je me fait à moi même. J'ai 6 ans et j'arrive à faire un puzzle de 100 pièces en un temps record selon les critères familiaux ! Tout le monde vient voir ce prodige. Mon oncle achète des boites pour prouver à ceux qui doutent que la tricherie ne fait pas partie de la famille. J'assemble ces pièces en carton à la table de la cuisine illuminée par les regards impressionnés des adultes. Dans ce souvenir, je ne vois jamais mes frères et soeurs. Dans ces moments là, ils n'existent pas. Ma mère est tellement fière de moi et mon père est tellement amoureux de ma mère. Qui dire de plus. Pourtant, malgré cette lumière qui brillait au-dessus de ma tête, mes frères et soeurs ne m'en voulaient jamais. En tout cas pas ouvertement.

J'aimais lire. J'étais le seul dans la famille à connaitre cet amour. Ma mère nous rappelait souvent qu'elle aussi aimait bien la lecture comme d'ailleur sa propre mère. Je dois avouer que je ne l'ai jamais avec un livre dans les mains. Elle m'achetait un livre de poche dès qu'elle allait faire les courses. Ces cadeaux littéraires étaient pour moi de vrais plaisir. Bin sûr je me faisait un devoir de les lires. Au fil du temps, ces livres prirent une certaine place dans la maison. Loin de s'en offusquer, ma mère montrait aux invités ces tranches posées l'une à côté de l'autre dans un meuble noir spécialement acheté pour ce rangement horizontal. Moi même j'en était fier et à vingt asn encore je me targuais d'avoir une bibliothèque remplis de volumes muets mais dont le contenu se trouvait en souvenir dans ma mémoire.
J'étais l'enfant qui allait réussir et montrer que notre famille comptait. Je n'avais surtout pas envie de décevoir ma mère. Aujourd'hui encore je me lance à fond dans tout ce que je fais pour ne pas décevoir. Toute remontrance due à un manquement ou un travail mal fait me fait souffrir. Ces tâches journalières si futiles deviennent les raisons de mes souffrances. Chaque lendemain à son épreuve. Et chaque épreuve est une crainte de décevoir. Ce cercle infernal me pousse aujourd'hui à écrire pour pouvoir lire cette vérité et peut-être la comprendre. Je n'ai pas réussis mon bac et pourtant ma mère ne m'envoulait pas. Bien sûr, elle aurait préféré un fils diplôme, mais j'étais le seul à être allé aussi loin dans les études. Aujourd'hui encore ce manquement me ronge. Des gens meurent dans d'horribles souffrances dans le monde, la moitié de la planète meure de faim et moi je me fait du soucis pour les tâches qui m'attendent demain. Pourquoi ce dérèglement d'échelle. Pourquoi souffrir de ces futilités ?   

13 octobre 2006

Etre

Me voilà  à reprendre des notes sur ma personne. Le but de ces trouvailles tient en deux mots. Me connaitre. Je profite de quelques moments de calme devant cet écran d'ordinateur. Assis dans le salon, espérant recevoir une illumination. Je cherche à me trouver, et non pas à me retrouver, avec une pointe d'hypocrisie qui me dicte de rechercher la gloire
.
Je suis un homme qui a vécu à travers une éducation, une culture, une religion une demi-vie selon les statistiques. Cette enveloppe qui me représente en assemblée ne montre en rien ma véritable identité. Après toutes ces années à assimiler des règles, des interdits, des peurs, des cauchemars, des gifles, des coups de règles écrites ou solides, des enguelades, des remontrances, des joies, des livres, des films, je sais que je ne suis qu'une reproduction. Un faux. Je peux bien me montrer avec mon sourire et ma bonne humeur, je reste un faux. Une erreur. Une reproduction. L'original a été tellement repeind, tellement encadré et recadré, qu'il n'existe plus de couleur originel à voir. Et pourtant, tout en-dessous, derrières ces jaunes qui rient, ces rouges qui pleurent et ces noirs pleins de rancunes se cache une trace. Peut être que cela ne sera que laideur, juste un coup de crayon futile et sans profondeur. Un voile de couleur qui n'a pas de sens. Je n'en sais rien, mais je crois que mon devoir est de retrouver ma vrai couleur.
Pour cette aventure immobile, je choisi le net. Immense toile qui, à bien des égards peut se comparer à une mégapole. La-bas, dans mon petit appartement, personne ne viendra me trouver. Car, où mieux que dans une grande ville reste t-on anonyme.

30 août 2005

Vide

Pourquoi chechez toujours la perfection. Quelle est cette envie de monter, de grimper. Pourquoi, dès que le regard se baisse sommes nous perdant.
On se tourne vers de belles paroles, des histoires où le faible prend la revanche sur le fort. On se prend à rêver à ce monde ou toute cette course n'existe plus.
On rencontre l'amour qui rend tout ce qui vous entoure d'une beauté futile et le temps passant, nous changeons. La souffrance prends des allures de mort, de maladie. On se perd dans les larmes car personne nous avait expliqué la vie tel qu'on la découvre. On nous apprend que la souffrance fait partie de la vie. On accepte par manque de temps, on continu à chercher la gloire, la richesse, le confort. On ne pose pas trop de questions car l'ignorance vous projette dans l'ombre. La lumière reste la seule règle.
Episode pessimiste de la vie.
Alors je décide de me prendre en main. Je cherche des réponses dans les philosophies contemporaines. Je me tourne vers le religions libératrices. J'arrive à voir un petit morceau de ciel bleu. Une trace de paradis effleure mon iris pour disparaître au premier doute. Le doute, l'étendue de mon ignorance deviennent mes atouts. J'en vient à aimer cette vie qui regorge de petits riens qui surpassent par leur grandeur le plus bel ouvrage. Naïf me direz-vous ? Qu'importe. Cette fourmis qui déambule le long du mur sans se soucier du lendemain, peut-être est-ce la réponse. Avons nous oublié ce présent qui fourmille. Le passé et l'avenir ont pris une telle place que le moment ou vous lisez ces mots n'a plus d'existence. 
J'arrête de lire, de philosopher, de dire des bêtises. Aujourd'hui je vis avec mes doutes et mes amours. Je crains toujours encore certaines personnes, j'envie le riche et j'ai pitié du pauvre. Je m'accroche au matérialisme qui fait mon quotidien, j'ai envie de critiquer celui qui joue ma place, la jalousie ronge mon coeur, tout cela je le vis au jour le jour. Mais j'accepte cette humaine faiblesse. Pourquoi la combattre. Comment se combattre.
Si vous avez la réponse, ne me la dite pas. Je n'accepterai de parler qu'avec le doute !

14 août 2005

De retour

Me voilà de retour. Juste pour quelques mots. le temps de déposer mes peurs au creux de ces pages et je repars.  Pourquoi suis-je esclave de mes craintes ? Qui peut maider à trouver le monde ou le coeur ne se serre plus, là ou le sang ne cogne plus. Où puis-je trouver ce monde ou la sensibilité ne souffre plus, où le pouvoir de nos jour ne sombre plus dans des cris de jalousie et de vanité. J'ai essayé de m'endurcir, d'habiller un coeur de pierre. Mais cela ne me mène nul part. Le soir, il ne reste que moi. La distance ne joue plus, l'évasion ne sert plus. il n'y a que moi et mon doute. Car je doute plus que de raison. Je crains de passer à coté de l'essentiel, d'être trop peu . Que de naïveté. Cette humanité doit vous sembler adolescente.  Pourtant, j'ai passé le cap des 40 ans et tout reste encore à faire. Derrière moi il ne reste que de vieux emballages qui jalonnent mon passé. Aujourd'hui, je vie toujours emballé. Tous ces flonflons m'alourdissent, me freinent. Mais pour rien au monde je les laisserai au bord de ma route. J'accepte cette prison en demandant à Dieu de ne pas me l'enlever.   J'ai peur du lendemain et des avenirs qui déchantent en vivant dans un luxe plein de vulgarité.  Soyons honnête, la faiblesses de autres me hisse vers des sommets habités par ceux dont la  force provient de  mes peurs. Cercle sans fin. Me cacher dans les parfums d'une femme me semble tentant. Oublier le temps d'une jouissance tout mon monde. Pour revenir après ce bref instant dans la lumière. Pas déchapatoire. Alors j'avance. Un pas devant l'autre sans jamais reculer ou m'arrêter. Pour le moment ... 

12 octobre 2004

Pourquoi

Jour 5 : encore nous

 

Et puis vient un moment où la porte commence à bouger. A force de gratter, de pousser, de gémir, elle se fragilise. Quoi qu'on en dise, rien est éternel. Alors autour de la table la fumée se fait plus dense, la lumière se fait plus sombre. La peur s'installe et les plans se familiarisent.

 

Changer de porte n'est plus la solution. Cela revient à dépenser notre sang. Alors la lumineuse raison prend le pas. Il faut arrêté le grattage. Car tout le monde le sait, à force de gratter, on risque de gagner. Alors on imagine la douceur d'une douleur étrangère.

On cherche la recette. On cherche les ingrédients, on mesure, on calcul et on mélange.

Le salon est réservée au monde civilisé. Que les restes restent à leur endroit.

On pourra toujours brûler la salle commune au moment venu et rechercher les causes près de la porte. Se sera le moment de jouer pour oublier cette poussière qui gratte et grouille autour de notre maison.

12 octobre 2004

Pourquoi tant d’importance

Jour 4 : Nous

Depuis que toute la maisonnée s’améliore, nous subissons un mal étrange. Du matin au soir la nourriture abonde, les plaisirs se font multiples et le confort atteint des sommets de futilité. Pourtant, tout autour de la table, une ronde d’angoisse s’est installée. La musique est agréable, mais la chanson ne parle que du jardin d’Eden passé et des sombres lendemains. Notre vision supérieure n’attache plus aucune importance au futile et inutile présent. L’illusion, est le maître des lieux. L'intérieur brille de milles ombres.

 On arrive même à cracher sur celui qui ose gratter à la porte pour s’inviter à la fête. Au diable tous ceux qui osent troubler notre quiétude. Cette stupide envie de vouloir nos vies. Qu’ils gardent la leur et qu’ils profitent de ce bref moment présent.

 Seule l’élite peut apporter au monde ce dont il a besoin. Quelle idée de croire que le monde puisse ressembler à l’élite.  

16 avril 2004

Jour 3

Le jour s'est à nouveau levé. La nuit fût brève et aurait pu être inoubliable! Comme tous les moments de la vie me direz-vous. J'ai même senti une brise indienne me frôler l'épaule. J'avais vu le tipi, j'avais écouté sa musique et je découvre ses mots. Il faut dire que cela sonne agréablement. Les mots, parlons en. Ils ont un pouvoir qui déforme souvent la réalité. Mais ils nous font aussi rêver et découvrir des personnes pleines de mystères. Les mots n'ont que la valeur qu'on leur donne. Certains y plongent leur spiritualité sans entrevoir la déformation des sens. Ils s'y perdent en toute inconscience. Nous sommes dans un monde ou le mot a pris le pas de la pensée, de l'abstrait. Tout est explication, procédure, définition. On oublie de regarder sans arrière pensée, sans chercher le sens. Ne m'imaginez pas avec des mots. Cela ne serait que spéculation et mensonge. Vous qui me voyez grand, n'y reconnaissez que ma taille. Vous qui me voyez beau, ne rechercher que celle de l'intérieure. Mais le doute existe et l'espoir reste somme toute trop humain. Je fume donc avec un doute un calumet dans les ombres de mes songes et je découvre déjà à l'horizon le voile noir qui annonce la nuit. Ce fût une belle journée pleine de soleil et de chaleur. Mais elle fût et meurt pour donner naissance à la nuit. La beauté reste la même, seule la couleur change. Quelle importance. S'habituer à voir mourir chaque jour pour s'élever et accepter la nuit comme une juste continuité. voilà le sens. Allez je vous laisse, il fait trop sombre pour écrire. A un prochain jour.
15 avril 2004

Jour 2

Rien de neuf aujourd'hui. Pourquoi alors en parler  me direz-vous. Vous avez tout à fait raison, mais bon, autant bavarder un peu dans le vide. Cela détend les neurones. J'ai fait un petit tour dans un tipi douillet plien de musiques et me voilà de retour. Toujours les mêmes questions qui me trottent dans la tête. La banalité me fait douter et le doute m'empêche de sortir de la banalité. Je vais essayé de me prendre en main. Aborder spirituellement la vie m'ouvre des horizons que je peine à découvrir. Le monde tourne et je tourne sans pouvoir me retirer de son attraction. Quitter mon nid pour plonger dans un autre nid ne m'apportera rien de plus je pense. Je ne ferais que sortir d'un environnement pour plonger dans un même environnement. Le truc est de dépasser tout cela. Vaste programme qui ne m'inspire pas pour le moment. Allez, assez bavardé. la nuit retombe. A un prochain jour peut-être.

4 avril 2004

1ère fois

04/04/2004 à 13:16 [Jacky ICPA ] 1ère fois La vie reste une succession de "première fois". Donc me voilà à découvrir une nouvelle facette du net. Le BLOG ! Je ne sais pas si cela en vaut la peine, mais j'ai toujours eu une envie d'écrire. Voilà le lieu propice. Une façon d'exister peut-être. Une envie narcissique, surement. Mais au diable notre coté humble. Rêvons de gloire dans un monde virtuelle et laisson là notre timidité masculine. J'avais une envie de spiritualité, mais j'ai toujours l'érotisme qui me gratouille l'iris. Alors je me frotte l'oeil en espérant que cela va passer. Pas évident sur le net. La tentation se trouve à chaque coin de clic. Alors je coupe la communication pour un temps. Mais le retour n'arrange pas toujours les choses. Pour jeter à bas cette faiblesse, somme toute masculine, je me réfugie dans l'écriture. Le BLOG à mon secours. Voilà la raison de ma présence. Rechercher une satisfaction intellectuelle quand celle, moins avouable du regard vous porte vers des endroits de plus en plus honteux. L'insatisfaction du corp reste un atout pour toutes ces dénudées. Alors rejetons pour un moment cette attraction terrestre, pour nous envoler vers des cieux plus avouables. Je fais de ma vie une découverte perpétuelle. Espérons que cela portera ces fruits dans ce lieu qui sent bon le neuf. Allez à bientôt pour de nouvelles idées.
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